Amendes salées pour les trottinettes et Segway

Ces nouveaux moyens de transport sont interdits sur la voie publique. Jugés dangereux pour les personnes handicapées de la vue, les enfants et les personnes âgées ou celles à mobilité réduite, ces véhicules font l’objet d’une surveillance accrue et la police a déjà adressé de nombreuses contraventions .

Depuis septembre, des contraventions en série assomment les pilotes de nouveaux véhicules. Les trottinettes électriques dépassant les 20 km/h, les gyropodes (plateaux munis de deux roues plus ou moins grandes, où l’on se tient debout et que l’on peut piloter avec un manche), hoverboards (skateboard dépourvu de roues, permettant de planer de quelques centimètres) et e-skateboards sont interdits sur les trottoirs comme sur la route. Les pilotes s’exposent à des amendes salées: 300 francs pour utilisation d’un véhicule non admis à la circulation sur la voie publique, et 100 francs d’émoluments. S’il ne s’agit pas d’une campagne ciblée, comme pour les vélos, «la thématique des véhicules non admis a été rappelée aux agents», fait savoir le service de presse de la police dans les colonnes du quotidien.

Ces engins sont soumis, depuis 2015, à l’obligation d’immatriculation, parfois incompatible avec leurs caractéristiques techniques. Jusqu’alors, les 300 à 400 utilisateurs de gyropodes et le millier de pilotes de trottinettes électriques profitaient d’une zone grise.

Lire notre article du 24.08.2015